Annie L'Italien - auteure
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À propos de moi moi moi

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Crédit photo: Maxyme G. Delisle
Et oui, c'est moi la joufflue à gauche. Je suis auteure (parfois), consultante en communications interactives (souvent) et maman (tout le temps). ​J'aimerais vous dire que ma vie est fascinante au point de mériter toute une page, mais ce serait un gros mensonge. 

Alors plutôt que de vous ennuyer avec des détails inutiles, je vais répondre à la question "ça fait quoi de publier un roman?". On s'attend probablement à une réponse courte du type "ça fait plaisir", mais j'en ai une pas mal plus longue pour expliquer les hauts, les bas et les plaisirs de publier un roman.


​Étape 1 : l’idée


J’aimerais vous dire précisément d’où proviennent mes idées de départ, mais j’en suis incapable. C’est probablement un mélange inconscient de différentes choses qui m’ont marquée.

L’important pour moi, c’est de ne pas tasser du revers de la main un concept qui semble à priori incongru. Par exemple, l’idée de départ de Ce ne sera pas si simple; je ne crois plus depuis des années aux histoires surnaturelles et à la divination, et pourtant, j’ai eu envie d’en parler.  Au moment où j’ai eu le flash, j’ai écrit quelques pages, puis j’ai eu des idées pour la suite de mon 1er roman. J’ai mené les deux de front pour quelques semaines, jusqu’à ce que la suite prenne le dessus. L’histoire de la médium a été mise de côté, mais pas oubliée.

Ensuite, je prends des notes, des notes et encore des notes.

Étape 2 : l’écriture

Aaaah le plaisir. Je pense que j’aime vraiment tout de cette étape, même si ce n’est pas toujours facile.

J’ai écrit Toujours orgueilleuse en quatre mois (j’avais pris congé) : ça coulait, ça sortait de partout, c’était la chute Montmorency des mots. Puis, lorsque je me suis attaquée pour de bon à Ce ne sera pas si simple, le mur. Je bloquais sans arrêt, j’étais parfois des semaines ou même des mois sans écrire. J’ai finalement trouvé MA méthode pour débloquer : la tempête cervicale avec moi-même, par écrit. Je tape tout ce qui me passe par la tête, sans style ou rien, même les questions qui surgissent. Dans le genre :

Elle décide d'aller marcher.
Est-ce qu’il fait froid?
Mais elle a laissé sa veste au restaurant
Ah, tiens donc, le bel inconnu lui rapporte justement sa veste!

Bref, ce n’est pas très excitant, ça se tient à peine, mais ça amène mon cerveau dans des zones inattendues!

J’aime la recherche aussi. Vive l’internet! J’ai un côté vraiment têteux. Par exemple, dans Ce ne sera pas si simple, lorsqu’un des personnages se retrouve à l’hôpital à Paris, j’ai fait des recherches sur les hôpitaux parisiens, demandé à une gentille Française si un blessé amené à l’urgence pouvait bel et bien se retrouver à l’hôpital que j’avais choisi, et même trouvé un plan de l’hôpital pour savoir où se trouvaient les urgences. Des heures de plaisir!

Étape 3 : la présentation à l’éditeur

Probablement la partie la moins le fun.

1.       Je suis nulle pour présenter mes histoires, je m’empêtre dans mes idées et j’ai l’air d’un enfant qui s’invente des scénarios de jeux (« ah pis là la madame était allée au magasin, pis le monsieur du magasin voulait pas lui vendre des bonbons, pis là il y avait un chien qui… »)

2.       Je suis passablement convaincue que mon histoire aussi est nulle, et qu’on va gentiment me dire d’aller me faire voir.

Pour mon premier roman, j’ai douté jusqu’à la dernière seconde qu’il allait vraiment être publié. À chaque fois que mon éditrice m’appelait, je pensais qu’elle allait me dire qu’ils avaient changé d’idée. Il aura fallu un exemplaire imprimé, dans mes mains, pour que j’arrête de douter.

Étape 4 : l’hystérie

Quand j’ai reçu l’appel pour mon premier, j’ai sauté et crié toute seule dans ma cuisine. Pour le 2e aussi. Ah et pour le 3e aussi finalement.

Étape 5 : la révision

À entendre parler certains auteurs, ça devrait être un moment de torture interminable. Mais moi, j’aime ça, bon. Pas la torture, la révision.

Et surtout, c’est absolument essentiel. Pour mon petit dernier, après de nombreux aller-retour avec mon éditrice et avec une correctrice, une deuxième correctrice a revu le tout. Résultat? Elle est la seule a avoir remarqué qu’une des lettres qui font partie de l’histoire n’était pas signée par la bonne personne. Hein? Vive les correctrices que je dis, moi.

Étape 6 : le titre

Dans mon cas, c’est une étape en soi. Le Petit guide s’appelait à l’origine « La chasse à l’orgueil ». Ça a pris une bonne dose de réflexion pour en arriver au titre final. Pour la suite, ça a été plus facile et n’a pas nécessité autant de tergiversations. Mais pour Ce ne sera pas si simple (justement),  oh boy. Ma gentille éditrice et moi avons dû sortir pas loin d’une soixantaine d’idées dans une dizaine de courriels différents. Au final, il en restait deux : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, et Ce ne sera pas si simple. Je voulais que mon éditrice me fasse une surprise, mais elle n’a pas voulu. Après avoir consulté la planète, fait des sondages auprès de ma famille, de mes collègues et de mes amis, j’ai finalement choisi le 2e.

Étape 7 : la page couverture et la C4

Pour les deux premiers romans, ça a été plutôt simple. Pour le 3e, plus compliqué, mais plus amusant aussi ! J’ai fourni un joli dessin à mon éditrice (j’aime ça moi dessiner) pour illustrer comment je voyais les personnages



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